Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les "Midis" de la montagne ardéchoise
27 mars 2024

Ceux de 1915

"Notre avenir est devant nous, sur ce sol labouré et stérile où nous allons courir, la poitrine et le ventre offerts"

La peur, Gabriel Chevalier,

 

Le 4 janvier 1915, Louis Dumont évacué "pied gelé"

 « Gradé courageux et dévoué Très belle attitude dans les combats du 28 au 31 mars 1918, toujours au premier rang - Gradé énergique et plein d’entrain a tenu ses hommes en main sous de violents bombardements et dirigé leur tir avec calme pendant les attaques qui suivirent - gradé remarquable par son calme et son sang-froid exécutant une reconnaissance délicate sous un violent bombardement l’a courageusement menée jusqu’au bout rapportant de précieux renseignements, son officier ayant été tué et les sergents blessés a pris le commandement de sa section et a atteint malgré le feu de l’ennemi l’objectif qui lui avait été assigné ».

 

Le 14 janvier, Pierre Chiffe est fait prisonnier 

Un groupe de chasseurs est laissé dans les tranchées afin de faire croire que la position est encore occupée:  « laisser croire aux Allemands que nous sommes toujours là » explique le JMO. Pierre Chiffe fait partie de ces hommes qui seront capturés lors de la progression de l'adversaire.

 

Le 22 janvier, Jean-Baptiste Brunel, mort des suites de maladie

Novembre, décembre, janvier 1915. "Les pluies froides, les gelées, la neige", ces conditions hivernales affectent la santé des hommes. Jean-Baptiste Brunel, déjà de santé fragile, est évacué malade. Il décède des suites de sa maladie (typhus)  à l'hôpital mixte de Bar-le-Duc.

 

Le 31 janvier, François Reboul, blessé

Après avoir participé à plusieurs combats, dans la secteur de Bethincourt sans dommage, François Reboul passe son premier hiver dans les tranchées. Janvier 1915, le calme est relatif, des bombardements épisodiques perturbent la vie des hommes. C'est précisémment lors de celui du 31 janvier qu'il est gravement blessé. Il sera réformé vu la gravité de ses blessures. 

Le site de Massiges

 Le 4 février, Louis Maurine, disparu

Les combats de Massiges font rage depuis septembre-octobre 1914. En février 1915, rappelé de son cantonnement de repos, le régiment est désigné pour reprendre des tranchées perdues et occupées par les troupes allemandes. L'objectif sera atteint mais au prix de très lourdes pertes. Parmi les disparus, Louis Maurine.

http://31241.canalblog.com/archives/2023/03/17/39847978.html

 

Le 15 février, Pierre Boulet est  évacué malade

 Evacué malade sur l'ambulance la plus proche.... pour deux jours! Deux jours de maladie sur 54 semaines de présence au front!,L' Argonne, la Champagne, l'Aisne, Verdun, la Marne, l'Orient, il sera de tous les fronts du régiments.

 

Le 15 février, Joseph Serodes, blessé

 Engagé volontaire au 9ème Hussards, Joseph Sérodes est blessé le 15 février 1915. Cavalier devenu par la force des choses fantassin, il passe dans un régiment de Zouaves et sert en Orient. La dissolution de son régiment le fait passer au 58ème ri toujours en Orient. Un dernier combat en mars 1919 contre les Bolcheviks puis c'est le retour en France.

 

Le 22 février , Auguste Confort, évacué blessé

Evacué vers le centre des éclopés, il rejoint le front et reprend sa place de combat, mais la maladie de ratrapp)e, il est  évacué comme malade.

 

Les premières blessures

Le 5 mars, Pierre Brun, une première blessure

Le 28 février 1915, la relève est retardée et ce n’est que le 8 mars que le 55ème ri,  enfin remplacé par le 61ème ri, peut se rendre vers ses cantonnements de repos.  Cette semaine supplémentaire aurait, selon le JMO, été calme , toutefois, le 5 mars, plusieurs blessés à la 5ème cie et 7 hommes tués. Pierre Brun est blessé « multiples plaies au cuir chevelu  et de la face par éclats d’obus » mais sa blessure, curieusement,  ne nécessite pas son évacuation vers l’arrière. Il garde donc sa place de combat. En juin, c'est le drame, son cadet, également au 55ème ri,  est tué....

http://31241.canalblog.com/archives/2022/07/26/39572113.html

 

 

"Le blessé continue sa marche. Il va toujours, chancelant, .... Le cri s'atténue. Le supplicié tombe, se relève, tombe encore puis disparaît tandis que meurt sa plainte".

Les suppliciés, R. Naegelen.

 

Le 5 mars, Jean-Baptiste Testud,  disparu

L'attaque du Reicharckopf se prépare, des  reconnaissances sont lancées la veille afin de reconnaître le terrain. Jean-Baptiste Testud s'est proposé comme volontaire pour l'une de ces patrouilles. Il n'en reviendra pas. Son corps ne sera jamais retrouvé. Il avait connu plusieurs combats meurtriers et s'en était toujours sorti indemne! 

Quand une carte postale illustre un fait de guerre vécu par Jean-Baptiste Testud en 1914

La légende de la carte postale: La guerre en Lorraine en 1914, Xermamenil, le parc du château où les chasseurs alpins ont pris 275 Allemands dont 7 officiers. Le 25 mars 1915, un soldat a envoyé cette carte postale à son fils en lui précisant qu'il a "cassé la graine"  à cet endroit. On remarque une tombe collective surmontée d'une croix bricolée avec les "moyens du bord"

extrait du JMO du bataillon

« Un combat d’infanterie s’engage avec des Allemands qui occupent Xermamenil. Le combat dure de 9 à 17 heures, le commandant reçoit l’ordre de franchir le pont en colonne d’assaut. La préparation par l’artillerie lourde et de 75  est parfaite. Une maison indiquée par le commandant du 6ème bataillon à l’artillerie comme réduit de la défense ennemie est bombardée. Trois compagnies après s’être massées aux abords du pont le franchissent en colonnes serrées l’arme sur l’épaule droite, le commandant en tête. Elles n’éprouvent aucune résistance. Presque aussitôt, 5 officiers et 250 bavarois se rendent. Une formation sanitaire  du 21ème CA allemand se trouvant dans le village est faite prisonnière, beaucoup d’isolés débandés se rendent , une batterie de mitrailleuses de 3 pièces  est trouvée près du cimetière ».

 

Le 17 mars, Jean Pierre Moulin est évacué blessé

Il sera blessé deux fois et ensuite revenu au front...il est évacué malade.  Il aura combattu sur plusieurs fronts de l'Alsace à L'Yser en passant par Verdun, l'Argonne et le chemin des Dames! En novembre 1918, alors que son bataillon fonce sur Chimay ( Belgique), il assiste au passage des parlementaires allemands se dirigeant vers Compiègne où sera signé l'armistice.

 

Le 7 avril, Jean-Pierre Michel, disparu à Lamorville

Puis «  avec un calme, un ordre, un sang-froid, un courage, les lignes marchent sous le feu vers les tranchées ennemies puis se précipitent à l’assaut, pénètrent dans les tranchées qu’elles purgent de leurs défenseurs et réussissent à gagner du terrain ». Malheureusement, l’artillerie n’ayant que peu entamé les défenses accessoires et n’ayant pu diminuer l’intensité des feux des mitrailleuses et des canons ennemis, le bataillon, par manque de soutien, doit se replier. Les pertes sont lourdes parmi les disparus....

 

Le 23 avril, Régis Villesèche, blessé grièvement aux Eparges

Régis Villesèche sera réformé immédiatement du fait de la gravité de ses blessures. Il n'avait pas 20 ans quand il a été fauché par un éclat d'obus. De retour au village, il verra sa santé se dégrader au fil des années.

 

« On oubliera. Les voiles de deuil, comme des feuilles mortes, tomberont. L’image du soldat disparu s’effacera lentement dans le cœur consolé de ceux qu’ils aimaient tant. Et tous les morts mourront pour la deuxième fois"

Les Croix de bois, Roland Dorgelès.

 

 

Le 27avril, Cyprien Roux, blessé

Malgré qu'il soit père de six enfants et âgé de 37 ans, Cyprien Roux est mobilisé et envoyé au front après quelques semaines "d'instruction". Blessé en avril 1915, il est muté dans un régiment d'infanterie territorale. 

 

Le 5 mai, Urbain Vidal,  mort des suites de ses blessures

Le 10 octobre 1912 Urbain Vidal  incorpore la 12ème compagnie du 3ème bataillon du 163ème régiment d’infanterie caserné à Nice comme soldat de 2ème classe. Il allait terminer son service militaire lorsque la guerre éclate. Le régiment, à la base régiment alpin, doit se transformer car il part en Alsace. Ce n’est que le 15 août que le régiment embarque donc à Nice en direction de Belfort où il débarque, le 17 août, et se regroupe, le 18, à Brébotte (Territoire de Belfort). Le lendemain, le 163ème ri entreprend sa marche vers le Nord, vers l’Alsace toute proche. Son baptême du feu fut rapide.

 

Le 19 mai, Joseph Chabalier, blessé à la tête

C’est alors que les Allemands déclenchent un bombardement aux gaz asphyxiants. « Les têtes de colonnes suffoquées ne peuvent tenir ». " Sur toute la plaine, on voit des hommes congestionnés et dont beaucoup vomissent en se roulant sur le sol...Beaucoup d'hommes qui n'ont pu se soustraire assez rapidement de l'action de ces gaz ont dû mourir sur place" rapporte le colonel

 

L'enfer du 20 juin

"Notre avenir est devant nous, sur ce sol labouré et stérile où nous allons courir, la poitrine et le ventre offerts"

La peur, Gabriel Chevalier,

Le 20 juin 1915, le 255ème ri qui vient de prendre position dans le bois de la Gruerie (Grurie) est soumis rapidement à un bombardement intense. Les tranchées sont bouleversées, les hommes se terrent. Dès la fin du pilonnage, l’infanterie allemande se rue à l’assaut des lignes françaises, enlève les premières positions occupées par le 6ème bataillon et tente de se répandre dans le secteur. Débordés de partout, les défenseurs se replient et viennent former une nouvelle ligne de défense. « Tenir à tout prix »! L’ennemi est contenu. Des renforts d’autres régiments arrivent afin de soutenir les défenseurs. Après une préparation d’artillerie, une contre-attaque est immédiatement lancée afin de reprendre les positions perdues le matin. Au prix de lourdes pertes, les Allemands sont repoussés et les positions récupérées consolidées. Parmi les victimes, trois villageois tués, un blessé et un prisonnier.

 

Dans les bois de la Gruerie

Les tués

Antoine Escudier

http://31241.canalblog.com/archives/2023/07/13/39971651.html

 

 2 Laurent Brun

http://31241.canalblog.com/archives/2023/07/16/39975022.html

 

3 Jean- Joseph Michel

 

Un prisonnier

 Marius Chabaud 

Né à Saint-Etienne de Lugdarès, les circonstances de la vie influenceront son parcours de vie. Au décès de ses parents (1897 et 1898), le jeune orphelin, il avait 11 ans,  est élevé par sa famille paternelle demeurant à Barjac.

http://31241.canalblog.com/archives/2023/08/02/39995740.html

 

 Un blessé

Auguste Roux

Blessé une première fois, il sera fait prisonnier lors d'un coup de main allemand à la Côte du Poivre

 

 

Le 7 juin 1915, Pierre Michel est grièvement blessé

Pierre Michel est blessé pour la seconde fois,, (des plaies multiples par éclats d’obus). il perd  la  vision de l’œil droit), il est réformé temporairement avant de rejoindre, comme gardien, le camp de prisonniers pour soldats allemands à Carpentras. Il ne peut tenir son poste et est réformé définitivement...

 

Le 8 juin, Pierre Roux, est fait prisonnier à Hébuternes

Fils de Pierre Germain et de feue Marie Roux, Pierre Roux est né le 25 novembre 1894 à Saint Etienne de Lugdarès. Avant de faire son service militaire,  il s’expatrie en Espagne et réside à Pontos (Figueras)   où il exerce la profession de wagonnier pour la société Paris –Lyon-Marseille. Il venait d'avoir 20 ans!

 

Un des cimetières des oubliés

 

 (sans date précise) Jean Pierre Léon Astier une victime de l'obusite

Le shell shock ou obusite  (« choc de l'obus »).Ce syndrome est un trouble psychique apparaissant à la suite des bombardements. Le soldat est choqué, avec des paralysies, des hallucinations...", rappelle Olivier Farret. "Ces gens guérissaient entre huit et quinze jours, mais certains devenaient déments et terminaient à l’asile", développe Louis Crocq.  « Aujourd'hui, on poserait un mot sur ces maux : le syndrome du stress post-traumatique. Mais quand ces signes apparaissent durant la Première Guerre mondiale, ils sont pour la plupart inédits et inconnus de la médecine. ».

 « Ces mutilés du cerveau » y mourront dans l’indifférence générale et inhumés dans des cimetières que l’on appelle « les cimetières des oubliés » voire plus cruellement encore « Le cimetière des fous ».  Des croix en fer que la rouille mange lentement, des croix  presque anonymes pour ces braves qui se sont battus sur les champs de bataille de France mais que la médecine de l’époque n’a pu soigner! Ils n’étaient pas fous mais avaient perdu leur entendement dans les tranchées par la violence des bombardements. Les derniers  poilus internés décèderont dans les années 1970 !        

 

Le 15 juin, Antoine Terme est fait prisonnier.

Le 6ème bataillon de chasseurs a été souvent sollicité lors de durs combats. Après Dieuze-Vergaville pour le baptême du feu puis les combats de la Marne, le 6ème bataillon se transportera sur l'Yser. Les événements rappelleront le bataillon en Alsace pour la bataille des cols. Antoine Terme sera fait prisonnier alors que sa compagnie s'est retrouvée isolée à proximité des lignes ennemies.

 

Le 16 juin, Léon Antoine Merle est tué

Juin 1914, les chasseurs ont pour objectif la reprise de l’Eichewalde à proximité de Metzeral. Une position solidement mise en défense par l'ennemi. les pertes seront lourdes, beaucoup d'officiers mis hors de combats (tués et grièvement blessés) et près de 200 tués parmi la troupe. Léon Antoine aura échappé aux combats de Vergaville, aux bombardement sur l'Yser, aux premiers combats dans les Vosges. Metzeral sera son dernier combat.

et

 Régis Mourgues est tué dans le secteur de Souchez.

Après avoir connu plusieurs combats meurtriers et deux passages dans les tranchées le long de l'Yser (Belgique), Régis Mourgues perdra la vie lors de l'attaque de la côte 140 près de Souchez.

 

Le 18 juin, Jean Pierre Baud, est blessé

Il fait partie de la classe 14 ! Après une brève instruction, il rejoint le 157ème ri. Le 18 juin 1915, il est blessé à Flirey (dans la Woëvre) suite à un éboulement dû à une mine souterraine, néanmoins, il n’est pas évacué vers l’arrière et reprend sa place de combat. Décembre 1916, il embarque à Toulon en direction de l’Orient et participe aux campagnes en Albanie et en Grèce. Malade de la malaria, il est rapatrié sur Toulon et transféré dans un hôpital de Marseille. Il ne rejoindra plus le front.

 

Le 26 juin, Joseph Confort est tué à l'ennemi.

Un de la classe 1909, il est nommé sergent de réserve lors d’une période d’exercices qu’il fait en 1912. Rappelé à l’activité en août 1914, il sert au 55ème ri. L’enfer de Juin 1915 ! Il  est tué à l’ennemi  lors des combats du 26 juin au 4 juillet 1915 à Vienne–le-Château.

 

Le 27 juin, Baptiste Terme est  blessé

 Blessé le 27 juin 1915 mais la gravité de sa blessure ne nécessite pas d’évacuation. Suite à cette action, il est nommé caporal et reprend son poste de combat . De nouveau au front, il est à Verdun et se fait remarquer par son courage « distingué par son allant lors de l’assaut des tranchées ennemies  le 15 décembre 1916 ».

 

(sans date précise) Louis Mourgues, réformé en 1915 pour paralysie agitante.

Il est évacué du 120ème rit et transféré vers l'arrière vu son état de santé. Il sera réformé pour les suites d'un shell shock. Le même diagnostic  que son « pays » Jean Louis Astier mais sans la même gravité.

 

Le 30 juin, Louis Breysse, tué

Pour le régiment, les journées les plus dures  furent celles du 20 et du 30 juin 1915. Le secteur du Bois de la Gruerie reçut 80 000 obus asphyxiants. Les pertes sont élevées 31 officiers et plus de 2 000 hommes hors de combat. Parmi les 168 morts du 30 juin, Louis Breysse.

 

Le 3 juillet, Joseph Roux, blessé

Le 3 juillet 1915, il est blessé lors des combats de Souchez. Evacué vers l’arrière, il sera soigné dans plusieurs hôpitaux. Déclaré inapte dans un premier temps, il sera réformé en février 1917.

 

Le 14 juillet, Joseph Gony, tué lors d'un bombardement

En défense de l’ouvrage Pruneau à proximité des tranchées ennemies, sa compagnie subit, le 14 juillet 1915, un terrible bombardement, Joseph Gouy est au nombre des tués. Le 14 juillet….une date qui restera douloureuse pour la famille !

 

« Cette nuit, on se tire dessus en aveugles, on s'égorge à tâtons. Je ne voudrais pas mourir dans cette boue glacée,

dans ces flaques d'eau qu'on ne voit pas… »  

Ceux de 14  par Maurice Genevoix, 

 

Le 30 juillet, Joseph Darbousset  disparu

Enseveli par une mine souterraine près de Beauséjour (Massiges),   Cité et décoré de la médaille militaire (la plus haute distinction pour un soldat) pour  « s’est maintenu courageusement au travail dans une galerie rendue dangereuse par le voisinage d’une mine défensive ennemie et a été enseveli par l’explosion de celle-ci »

un cratère laissé par l’explosion d’une mine souterraine

 

 

Le 11 août, sergent Hilarion Escudier, blessé

« au front depuis avril 1915, a toujours fait preuve du plus entier dévouement et du plus grand esprit  de sacrifice. Il a été blessé le 11 août 1915 à Flitery en faisant vaillamment son devouir. Revenu au front, il s’y est fait remarquer par son esprit militaire » Décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze. Il sera réformé pour maladie aggravée en service. Il mourra en 1922 (Des suites de sa santé fragilisée ?)

 

   Le 17 août, André Vidal, mort des suites de maladie

Malgré un état de santé faible, il est appelé en septembre 1914 et suit une instruction jusqu’au 17 décembre 1914. Il est versé au 24ème bataillon de chasseurs alpins  avant de passer au 115ème bataillon  de chasseurs alpins le 17 février 1915. Il participe aux combats du Linge.  Malade, il est retiré du front et soigné dans l’ambulance 12/7 à Fraize. Il y décède  le 17 août 1915 et est inhumé dans le carré militaire du cimetière communal.

 

 

Le 12 septembre, Jean Régis Dumont, quitte le front

Vu son âge, il quitte le front (né le 31 octobre 1870)  et le 12 septembre 1915 pour aller travailler en usine puis revient à Saint Etienne de Lugdarès comme cultivateur en 1917

 

Le 13 septembre, Joseph Terme, évacué malade

en recherche

 

Le 15 septembre, Jules Martin quitte le front.

Rappelé en février 1915,  il ne reste guère de temps au front. qu’il quitte le 15 septembre. Pourquoi quitte-t-il le front et part-il en mission  à l'Ile de la Réunion., il part en mission à la Réunion jusqu'en 1917.

 

Le 18 septembre, Jean-Baptiste Gibert, blessé

 Incorporé le 17 décembre 1914. et  le 3 septembre 1915, après son instruction, passe à la 2ème cie du  116ème  bataillon de chasseurs à pied le. Le  18 septembre 1915, il est blessé par éclat d’obus. Soigné dans une ambulance, il est évacué le 30 octobre 1915, il est soigné jusqu’au 12 janvier 1916 puis réformé des suite de complications . En 1918, sa santé se dégradant, il repasse devant la commission de santé.

 

Le 24 septembre, François Moulin, blessé

 BVlessé par éclat d’obus à la cheville lors des combats de Saint Hilaire le grand, il est  évacué sur l’hôpital   complémentaire à Oloron Sainte Marie. Rentré au front, il  sera blessé une seconde fois  le 31 mai 1918 . Brancardier,  il sera remarqué et cité pour son courage

 

 

le 25 septembre Marius Darbousset, blessé

Blessé, « une plaie en seton superficielle par éclat d’obus à la fesse gauche »  lors des combats de Souchez . Rentré après convalescence, il reprend part au combat avec un transfert du 4 au 13 février  1918 en Afrique ( !). Il deviendra gendarme

et

 Louis Michel, tué

muté au 415ème ri, il nommé sergent-major  le 5 avril 1915 mais remis sergent à sa demande. Tué à l’ennemi le 25 septembre  à Perthes « à l’heure indiquée  la sortie des tranchées s’effectua dans un élan admirable… quelques instants après les blessés arrivent au poste de secours ». Les tués sont nombreux.

 

Le 28 septembre, Jean-Pierre  Roux, tué

Grenadier intrépide  a participé avec son lieutenant et son sergent  à une reconnaissance extrêmement périlleuse dans un village encore occupé par l’ennemi  et qu’il n’était pas possible d’atteindre qu’en traversant deux lignes de tranchées ennemies a trouvé une mort glorieuse lors de l’exécution de cette mission. Décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire (la plus haute distinction pour un soldat)

 

Le 15 octobre, Louis Blanchon, mort des suites de ses blessures

lors d’un coup de main, le détachement est accueilli par une volée de grenades et une fusillade violente. Après avoir subi des partes sérieuses, les éléments d’attaque regagnent la tranchée de départ. Parmi les blessés, le caporal Louis Blanchon.  Il décède des suites de ses blessures à l’ambulance  au hameau des Quatre vent à Estrée Cauchy.

 

Le 21 octobre, Jean-Pierre Brun, mort des suites de maladie.

 Malgré son âge (né en 1873) il est encore présent sur le front dans un régiment territorial. Curieusement il est muté au 261ème ri, un régiment plus actif. Malade, il est évacué vers l’hôpital complémentaire n°4 de la Seyne (Var) où il décède et est inhumé dans le carré militaire du cimetière communal ;

 

Le 25 octobre, Louis Moulin, tué

un chasseur alpin au 12ème bataillon de chasseur alpin depuis le 8 septembre 1914, il passe au 13ème bataillon le 4 février 1915. Les combats engagés dans le secteur sont durs. Metzeral,   Moosch… l’ennemi s’y est fortement retranché. Il faut l’en déloger. les pertes sont nombreuses.

 

novembre,  néant

Le 28 décembre, Etienne Roux, mort des suites de ses blessures

est en Champagne dans  le secteur entre la butte du Mesnil et le ravin de la Goutte. Il subit quotidiennement des bombardements d’artillerie lourde et de torpilles. Parmi les victimes,  Etienne Roux, mort des suites de blessures « brave soldat belle conduite au feu Mort glorieusement pour la France des suites de ses blessures Croix de guerre avec étoile de bronze.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Les "Midis" de la montagne ardéchoise
Publicité
Archives
Pages
Publicité