* Un devoir de mémoire
Et en parlant de son régiment, Maurice Genevoix écrivait:
"Le nôtre, rien que le nôtre, en a semé des centaines sur ses pas. Partout où nous passions, les petites croix se levaient derrière nous, les deux branches avec le képi rouge accroché. Nous ne savions même pas combien nous en laissions : nous marchions… »
« Ceux de 14 » Maurice Genevoix.
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Bienvenue sur le blog dédié aux combattants de 14-18 originaires
de Saint-Etienne de Lugdarès.
Un devoir de mémoire
Par ces quelques pages, nous voulons rendre hommage à ces Ardéchois ceux qui se sont illustrés anonymement sur les champs de bataille de France où d’Orient. Verdun, Dieuze, l’Yser, des noms qui résonnent dans la mémoire collective. Que ceux que nous avons appelés pour illustrer ce devoir de mémoire soient les porte-paroles de tous leurs frères d’armes. Ils méritent tous qu’on les fasse revivre, reconnaissance éphémère, ne fut-ce que le temps de quelques lignes, le temps d'un souvenir.
Ils méritent tous qu’on les fasse revivre, reconnaissance éphémère,
ne fut-ce que le temps de quelques lignes, le temps d'un souvenir.
Faisons-les revenir du passé
pour parler d'eux au présent
Le monument de Saint-Etienne de Lugdarès
Même si les morts ont un monument pour rappeler leur sacrifice, ils restent, comme la plupart de leurs frères d’armes blessés, prisonniers voire rescapés, des anonymes, des inconnus dont l’Histoire n’a retenu qu’un nom relevé au gré des pages d’un JMO régimentaire. Des hommes pourtant honorés par des écrivains qui combattaient à leurs côtés.
« Dans la boue des relèves, sous l’écrasant labeur des corvées, devant la mort même, je vous ai entendu rire : jamais pleurer », disait d’eux Roland Dorgelès ou Maurice Genevoix, blessé par le feu d’une mitrailleuse aux Eparges en 1915, qui écrira : « Ils auront peur, c'est certain, c'est fatal; mais, ayant peur, ils resteront ».
Ils partent « la fleur au fusil »
Lorsque ces soldats, des jeunes, à peine leur vingtième année enjambée ou bien ces plus âgés, mariés et pères de famille, partent, certains d’une victoire rapide, soupçonnent-ils le sort que leur réserve la guerre, cette machine à tuer? « A Berlin dans quinze jours » !, Ces « quinze jours » qui dureront quatre longues années ! Une réalité bien différente.
Que savent-ils de leur avenir ?
Se figurent-ils que dans un petit bourg dont ils ignorent l’existence, ils y trouveront une mort, froide, brutale, injuste, une blessure invalidante, une captivité destructrice, une maladie qui laissera de lourdes séquelles? « L’itinéraire d’un régiment est jalonné de croix blanches » écrivait un historien. Nombreux sont ceux qui ont connu un sort peu enviable voire funeste. Certains auront plus de chance et s’en sortiront « indemnes ». Chance! Un euphémisme car sort-on indemne des entrailles de l’enfer ? N’y laisse-t-on pas une part de soi ? Et comme ces hommes, par pudeur sans doute, en parlaient peu, on ne le saura jamais.
Quelques noms, quelques destins
parmi les 283 mobilisés (retrouvés actuellement) de Saint-Etienne de Lugdarès.
Des morts et des disparus
Des malades
Vu les conditions de vie dans les tranchées, ils seront nombreux à contracter une maladie pendant le conflit, la fièvre typhoïde, heureusement combattue par la vaccination dès 1915, ainsi que les nombreuses infections pulmonaires toucheront beaucoup de soldats comme Jean-Pierre Brun, Jean-Baptiste Brunel et Louis-Philippe Michel. Mais également le paludisme pour ceux qui seront envoyés en Orient, Antoine Merle et Cyprien Coutaud, atteint par les fièvres seront rapatriés d’Orient. En 1918, la grippe espagnole fera des ravages parmi les troupes, Marius Bourret en sera victime. Mais bien que soignés, beaucoup garderont des séquelles, plusieurs en mourront immédiatement après la guerre à l'instar de Louis Roux, mort le 25 avril 1919!
Des blessés
La captivité,
Ils sont une dizaine a avoir été capturés et internés dans un camp en Allemagne. Pour certains, la captivité a duré plus de quatre années (pris en août, septembre octobre 1914 et rapatriés en décembre 1918 voire janvier février 1919). Ils ont connu des fortunes diverses et ceux qui en sont revenus ont leur santé fragilisée par les mauvaises conditions de détention.
Les rescapés
Enfin, il y aura les « rescapés les miraculés, les survivants » mais pour la plupart dont la santé est fragilisée. Ils garderont des séquelles plus ou moins graves et qui raccourciront la vie de certainst à l’instar de Jean Pierre Roux qui décède en avril 1919. "Ces broyés de la guerre qui gardent la vie mais qui affronteront de nouveaux cauchemars". Rares sont ceux qui parleront de ces quatre années passées dans cet enfer de feu et d'acier.
Les familles concernées
Les familles qui partagent des documents pour illustrer la page du site reçoivent une version papier de la page consacrée à leur parent.
Merci à Michel Bazas pour le prêt de nombreuses cartes postales sur des régiments
Si vous avez gardé des souvenirs ou autres documents (lettres, cartes postales, photos de famille, médailles,...) concernant un aïeul ayant combattu en 14-18, vous pouvez m'envoyer une copie. Une façon d'illustrer la page qui lui est consacrée.
Me contacter par l'entremise du lien dans la colonne de droite
Astier, Aubert, Audibert, Aujoulat, Baldit, Balmelle, Barrial, Barrot, Barthelot, Baud, Blanc, Blanchon, Bord, Bouchet, Boulet, Bourret, Bresson,Breton, Breysse, Brun, Brunel, Cebelieu, Chabalier, Chabanis, Chabaud, Chambon,Charron, Chaudanson, Chiffe, Clavel, Cléophax, Confort, Coudeyre, Coutaud, Darbousset, Dumond, Dumont, Duny, Escudier, Faure, Forestier, Gaillard, Gay, Gibert, Gony, Giraud, Hugon, Jean, Malartre, Martin, Mauline, Mercier, Merle, Michel, Moulin, Mourgue, Pansier, Pautu, Ranc, Richier, Rieu, Roux, Sérode, Sirvin, Terme, Testud, Tremoulet, Toupel, Velay, Vidal, Villesèche Vincent.... Et....
Deux exemples de dossiers pour des soldats dont les familles m'ont contacté.
Augustin Giraud
http://31241.canalblog.com/archives/2022/07/18/39562909.html
Laurent Duny
http://31241.canalblog.com/archives/2023/02/02/39800530.html
Les années 1914, 1915, 1916, 1917 et 1918 sont terminées et mises en ligne.
Il me reste à faire l'immédiate après-guerre et les jeunes classes qui font leur service militaire en 1919.
Les pages du souvenir
Les parcours des soldats entre leur service militaire et leur mise en congé illimité.
Cliquer sur
http://31241.canalblog.com/archives/2022/05/26/39493557.html
MERCI de votre visite
et bonne lecture
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